Profil des 12 Personnalités qui ont marqué secteur agricole en 2024

Dans le but de promouvoir la production agricole nationale, en mettant particulièrement l’accent sur la valorisation de la paysannerie haïtienne et le développement rural et agricole, la PROMODEV intègre le « Prix « Personnalité du secteur agricole » dans son agenda annuel. Ce prix, loin d’être un simple résultat de concours, représente une source de motivation visant à saluer les efforts déployés par des acteurs du développement et des professionnels agricoles.

Le Prix Personnalité de l’année, initié par PROMODEV en janvier 2014, vise à reconnaître et encourager les contributions significatives d’agents de développement et d’entrepreneurs agricoles ayant contribué à l’avancement du secteur agricole et de celui de l’environnement au cours de l’année écoulée. Les critères de sélection incluent une affinité avec la paysannerie haïtienne, une présence active sur le terrain pour soutenir les agriculteurs, la réalisation de projets concrets et durables dans le secteur agricole, ainsi que l’absence d’implication politique. C’est un moyen pour PROMODEV de mettre en lumière des acteurs inspirants qui contribuent positivement au progrès du secteur agricole en Haïti.

Compte des recommandations et après analyse des propositions la PROMODEV a le plaisir de publier la liste des 12 personnalités du secteur agricole pour l’année 2024 :

1.- Ketelie Salomon, Madan sara et héroïne de la valorisation des produits agricoles

Native de la commune de Bassin Bleu, Nord’Ouest d’Haïti, Keteline Salomon est une femme modèle, commerçante en milieu rural, engagée dans la valorisation de la production nationale. Cette dame « Madan Sara » de Bassin Bleu, est une commerçante exemplaire dans le domaine des produits agricoles. Dès l’âge de 14 ans, elle a suivi les traces de sa mère, également Madan Sara, en s’engageant dans la vente de produits agricoles dans les petits marchés de sa commune. Au fil des années, son commerce a pris de l’ampleur. Elle a adopté une pratique stratégique en avançant de l’argent aux agriculteurs pour leurs récoltes, garantissant ainsi la disponibilité des produits agricoles au moment opportun. Avec une présence incontournable dans presque tous les grands marchés du pays tels que : Port-de-Paix, Jean-Rabel, Saint-Louis du Nord, Gros-Morne, Piboro de Plaisance du Nord, Limbé, Cap-Haïtien, L’Estère, Pont-Sondé, Croix-des-Bouquets et Croix-des-Bossales,  Keteline Salomon incarne le rôle de trait d’union entre les agriculteurs et les consommateurs.

Grâce à ses activités de commerçante, Keteline a pu subvenir aux besoins de sa famille et offrir une éducation à ses cinq enfants, faisant preuve d’un engagement remarquable envers leur avenir. Cependant, les défis liés à l’insécurité généralisée et aux routes impraticables ont gravement affecté son commerce, désormais réduit à une activité limitée. Malgré ces obstacles, Madame Salomon reste un modèle inspirant pour les femmes rurales et une figure clé de la valorisation de la production nationale, contribuant à renforcer les circuits de commercialisation et à promouvoir les produits agricoles locaux.

2.– Fita Senat, Femme leader, agente vétérinaire et responsible de mutuelle:Solidarité 

Native de Mercy aux  Cayes dans le département du Sud d’Haiti Madame Fita Sénat a le profil d’une promotrice exceptionnelle du développement rural, de l’éducation civique et de l’engagement citoyen,  Avec FOE Sud, elle pratique l’agriculture et se distingue dans la transformation de fruits et légumes, créant des produits innovants tels que le crémas Lam, le vin de maïs, et des confitures de pomme cajou et de pópót Lam.

En tant qu’agente vétérinaire, elle a aussi participé à des initiatives liées à la santé, notamment sur le VIH/sida, avec des activités de prévention, des groupes de soutien, et des conseils. Elle milite activement pour les droits des femmes, est monitrice en alphabétisation et membre d’Ayiti Vèt.

Visionnaire et généreuse, elle a fait don d’un terrain pour fonder une chapelle dédiée à la Bienheureuse Sœur Teresa de Calcutta après le passage du cyclone Matthew. Ce geste témoigne de son engagement à promouvoir non seulement la foi, mais aussi l’espoir et la résilience dans sa communauté.

Malgré une amputation d’une jambe en janvier 2024 due au diabète, cette femme demeure une figure emblématique du leadership communautaire. Leader engagée, elle est responsable de l’Association des Femmes Visionnaires de Vallée-Morne (AFVVM) et coordonne une mutuelle de solidarité féminine. Cette femme incarne des qualités remarquables telles que la positivité, l’engagement, la générosité, le dynamisme et la résilience. Sa capacité à rebondir face aux défis, son aptitude à mobiliser les ressources et les citoyens ainsi que ses compétences en communication, en relations interpersonnelles et intergénérationnelles, font d’elle une figure clé du développement communautaire et un modèle inspirant pour sa communauté.

3.- Agr. Fabien Homer, Pépiniériste et Coordonnateur de la Ferme Agricole Fabien Edyne de Petit-Goâve

Fabien Homer, originaire de Petit-Goâve, est un Agronome passionné et pépiniériste engagé dans le développement durable du secteur agricole haïtien. Il a effectué ses études primaires à l’École Presbytérale de la Caridad, située à Carrefour-Feuilles et ses études secondaires au Lycée Alexandre Pétion. Par la suite, il a poursuivi une formation universitaire en agronomie à l’Université Épiscopale d’Haïti où il a acquis les compétences nécessaires pour contribuer au progrès agricole et environnemental de son pays.

En tant que coordonnateur de la Ferme Agricole Fabien Edyne, une entreprise qu’il a fondée le 28 décembre 2019, Fabien Homer s’est donné pour mission de fournir des services de qualité dans le secteur agricole. La ferme se distingue par ses activités diversifiées :

Production d’intrants agricoles de qualité : Engrais et amendements adaptés aux sols haïtiens.

Pépinière spécialisée : Production de plantules d’arbres fruitiers et forestiers pour reboiser et enrichir les terrains agricoles.

• Cultures vivrières : Exploitation de champs destinés à la production de denrées alimentaires locales pour promouvoir l’autosuffisance alimentaire.
• Compostage : Production de compost de haute qualité, vendu sur le marché pour améliorer la fertilité des sols.
• Élevages diversifiés : Gestion de l’élevage des porcs, caprins et d’autres élevages libres pour soutenir l’agriculture mixte.

Par ses initiatives, Fabien Homer contribue activement au développement agricole et économique de Petit-Goâve et de ses environs, tout en offrant un modèle inspirant pour les générations futures..  

      

4.- Frantz Samedy, Agriculteur et gestionnaire du Réseau des associations d’épargne et de crédit de la Grand’Anse (RAECGA)

Originaire de Jérémie, dans le département de la Grand’Anse, Frantz Samedy est un facilitateur communautaire passionné et engagé dans plusieurs domaines essentiels pour le développement rural et social. Agriculteur et éleveur, il consacre également une part importante de ses efforts à l’aide à l’enfance et à la dynamisation des communautés locales.

Frantz Samedy est le fondateur et gestionnaire du Réseau des associations d’épargne et de crédit de la Grand’Anse (RAECGA), une initiative visionnaire qui regroupe des associations d’épargne et de crédit à but non lucratif dans le département. Ce réseau joue un rôle important en soutenant l’économie locale grâce à la promotion des mutuelles de solidarité et des Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC).

L’objectif général du RAECGA est de favoriser le développement économique durable en travaillant avec des groupes organisés autour de la solidarité et de l’épargne collective. Sous la direction de Frantz Samedy, le réseau s’est imposé comme un outil indispensable pour autonomiser les communautés rurales, en leur permettant de gérer leurs ressources de manière collective et efficace.

5. — Joseph Jean, cultivateur et éleveur de Savane-au-Lait, Ouanaminte

Né le 9 septembre 1969, Joseph Jean est originaire de la commune de Ouanaminthe, plus précisément dans la localité de Prévallance, située dans la quatrième section rurale de Savane-au-Lait. Passionné par l’agriculture et désireux de suivre les traces de ses parents, il s’est engagé très tôt dans les pratiques agricoles, une vocation qui lui permet non seulement de subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi de contribuer activement au développement rural de sa communauté.

Homme proactif et visionnaire, Joseph Jean a toujours cherché à diversifier et moderniser ses activités agricoles. De 1989 à 2010, il s’est consacré à la riziculture dans la Plaine Haut Maribahout, plus précisément dans la localité de Makimara. Depuis 2010, il a réorienté ses efforts vers la culture maraîchère et la production de bananes plantain dans la localité de Colo, tout en pratiquant l’élevage bovin et caprin. Aujourd’hui, il exploite plus de deux hectares dédiés à ces cultures, démontrant ainsi son engagement envers une agriculture durable et productive.

Située dans la commune de Ouanaminthe, Savane-au-Lait est une région pittoresque du département du Nord-Est d’Haïti, réputée pour ses terres fertiles et son activité agricole florissante. Les habitants y cultivent diverses denrées essentielles telles que la banane, le maïs et le manioc, perpétuant ainsi des pratiques agricoles transmises de génération en génération.

Au-delà de l’agriculture, la solidarité et le dynamisme communautaire sont au cœur de la vie locale. Les habitants se mobilisent régulièrement pour organiser des marchés, des événements culturels et des fêtes traditionnelles, renforçant ainsi les liens sociaux et favorisant l’épanouissement économique de la région.

En tant que cultivateur et éleveur passionné, Joseph Jean incarne l’esprit de résilience et d’innovation qui caractérise le monde rural haïtien. Son engagement envers l’amélioration des pratiques agricoles et sa contribution à la sécurité alimentaire font de lui un acteur incontournable du développement de Savane-au-Lait et de la région de Ouanaminthe.

Grâce à son expérience, sa persévérance et son amour pour la terre, Joseph Jean continue de travailler à la modernisation de l’agriculture locale, inspirant ainsi les générations futures à s’investir dans ce secteur vital pour Haïti.

6.- Agr. Michelet Mascary, Spécialiste en production caprine et gestionnaire de la Ferme Tamarin à Fond-des-Blancs

Né en 1954 à Fond-des-Blancs. L’Agronome Michelet Mascary a effectué ses études primaires à l’École Cœur de Jésus et au Lycée Alexandre Pétion, puis a poursuivi ses études secondaires au Collège Abraham Lincoln et au Lycée Anténor Firmin. En 1977, il intègre l’Université de Panama, où il obtient un diplôme d’Ingénieur-Agronome spécialisé en Zootechnie. Cette formation marque le début d’une carrière dédiée au développement de l’élevage en Haïti, avec une expertise particulière dans le secteur caprin.

De retour en Haïti en 1982, il débute sa carrière au sein du Projet d’Éradication de la Peste Porcine et de Développement de l’Élevage Porcin (PEPPADEP). Après l’abattage des porcs infectés, il est transféré à l’Institut Interaméricain de Coopération pour l’Agriculture (IICA), où il joue un rôle crucial dans le repeuplement porcin et la formation des éleveurs à travers le pays.

En 1989, il est admis au programme de maîtrise en sciences animales à l’Université de Puerto Rico, Campus de Mayagüez. Après l’obtention de son Master of Science in Animal Husbandry en 1992, il réintègre l’IICA en tant que Coordonnateur de Projet.

En 2004, il est promu Professionnel International de l’IICA et devient Représentant de l’organisation à Paramaribo, au Suriname. Après trois années à ce poste, il retourne en Haïti et se consacre à l’enseignement, notamment à la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) de l’UEH, à l’Université Épiscopale d’Haïti et à l’Université d’État d’Haïti (UEH).

Parallèlement à ses activités académiques, Michelet MASCARY joue un rôle clé dans la gestion de la Ferme Tamarin à Fond-des-Blancs, aux côtés de Emerson Vibert et Junior Poteau. Cette ferme est spécialisée dans :

• La production caprine, notamment les races Boer et Nubienne
• La cuniculiculture (élevage de lapins)
• La porciculture (élevage porcin)
• L’aviculture (poulets de chair et œufs de table)

En 1998, il participe activement à l’introduction des premiers géniteurs de races Boer et Nubienne en Haïti dans le cadre du Projet de Développement Rural (PDR) financé par l’Union Européenne. Grâce à cette initiative, Fond-des-Blancs est aujourd’hui reconnue comme la capitale de l’élevage caprin en Haïti.

Avec son expertise unique, son engagement et son rôle de pionnier dans l’élevage caprin, Michelet Mascary demeure une référence incontournable dans le domaine agricole en Haïti, contribuant au renforcement de la filière caprine et à l’essor du développement rural.

7.- Fr. Jean Claude Saint-Juste, Promoteur de la production nationale / Ancien Supérieur Général de la Congrégation des PFST

Natif de Lavanneau, Jacmel, le Révérend-Frère Jean Claude Saint-Juste est né le 23 décembre 1945. Religieux des Petits Frères de Sainte Thérèse (PFST), il s’est consacré tout au long de sa vie au développement agricole, à la protection de l’environnement, à l’éducation et à la spiritualité. Son engagement a contribué à façonner des initiatives majeures en Haïti, notamment dans le secteur agricole et l’accompagnement des communautés rurales.

Frère Jean Claude Saint-Juste a suivi une formation approfondie en techniques de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, renforçant ainsi ses compétences dans le domaine agricole. Parallèlement, il s’est investi dans l’étude des Sciences Religieuses au Grand Séminaire Notre-Dame où il s’est spécialisé en théologie, études bibliques et philosophie contemporaine.

Souhaitant approfondir sa spiritualité, il a poursuivi sa formation au Centre Sainte Foi, au Centre de Formation Intégrale et Humaine à Montréal (Québec, Canada) et à Lisieux, en France où il s’est immergé dans l’expérience spirituelle de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Grâce à sa double expertise en agriculture et en spiritualité, Frère Jean Claude Saint-Juste a occupé plusieurs fonctions majeures. Il a été Directeur de la ferme de Masesana (Papaye) et Responsable de la Ferme des PFST à Papaye, Hinche, Plateau Central, où il a mis en place des projets agricoles et environnementaux visant à renforcer la sécurité alimentaire et la préservation des sols.

En tant qu’enseignant et éducateur, il a également dirigé plusieurs établissements scolaires, jouant un rôle clé dans la formation des jeunes générations. Il a été Fondateur et Directeur de l’École Notre-Dame de Fatima (Rivière Froide) et il a occupé des postes de direction dans des institutions telles que l’École Dumarsais Estimé (Verrettes), le Centre de Formation Polyvalente Matin de Porrès (Jean Rabel) et l’École Saint-Nicolas (Kenscoff).

Les PFST : un modèle de développement agricole et environnemental

La Congrégation des Petits Frères de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus est un acteur majeur du développement agricole et de la protection de l’environnement en Haïti. Elle gère plusieurs grandes fermes et ateliers de transformation agroalimentaire dans diverses communes et sections rurales comme Carice, Mont-Organisé, Belle-Fontaine, Bossa (Nippes) et Palmiste-à-Vin.

L’une des contributions majeures des PFST est la création de l’une des plus grandes cassaveries d’Haïti, favorisant ainsi la production et la transformation du manioc pour garantir l’autosuffisance alimentaire.

Les Petits Frères de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (PFST) sont la première congrégation religieuse masculine fondée en Haïti, créée par le Révérend Père Louis Farnèse Louis-Charles le 11 février 1960 à Rivière-Froide, Carrefour. Reconnue officiellement par la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée à Rome en 1993, elle repose sur des principes fondamentaux qui demeurent d’actualité.

Le Révérend-Père Louis-Charles, visionnaire et défenseur de la paysannerie haïtienne, affirmait :

« Les préjugés sur le travail des champs tomberont en Haïti lorsque les hommes et les femmes instruits, en commençant par les religieux, se mettront à cultiver la terre. »

Pour lui, trois concepts étaient essentiels au développement du pays : Terre, Paysans et Paysannerie. Il prônait une approche intégrée alliant conservation des sols, agriculture durable et éducation rentable, afin de répondre aux besoins fondamentaux des populations rurales.

8.- Agr. Jean Emilson Joseph, Director de la Ferme Agricole Agri-vert de Torbeck-Gracette / Initiateur de la prolongation de la rive droite du système d’irrigation de Dubreuil

L’Agronome Jean Emilson Joseph est un diplômé de la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV). Entrepreneur agricole engagé, il représente une nouvelle génération de leaders œuvrant activement pour le développement du secteur agricole en Haïti. À travers ses multiples initiatives, il contribue à moderniser et dynamiser la production nationale, faisant de lui un symbole fort de la relève agricole en Haïti.

Agr. Jean Emilson Joseph est impliqué dans plusieurs projets et organisations agricoles visant à renforcer la production et l’irrigation dans le département du Sud :

• Président de la Chambre d’Agriculture du Sud d’Haïti (CASH) depuis décembre 2023.
• PDG et Directeur Technique de la Ferme Agricole Agri-Vert située à Torbeck-Gracette depuis 2017.
• Président de l’Organisation des Planteurs pour l’Avancement de Gracette (OPAG).
• Responsable de communication de l’Initiative Communautaire Canal Gracette-Torbeck, qui vise à étendre le système d’irrigation de Dubreuil (Ducis-Torbeck) pour atteindre la localité de Gracette.

Conscient du rôle fondamental de l’irrigation dans l’augmentation de la production agricole, Agr. Jean Emilson Joseph travaille activement sur l’Initiative Communautaire Canal Gracette-Torbeck. Ce projet ambitionne de prolonger la rive droite du système d’irrigation de Dubreuil (Ducis-Torbeck) sur 1,5 km pour le relier à un canal en terre existant, formant ainsi un réseau plus vaste. Les objectifs de cette initiative incluent :

• La construction de 3 km de canaux d’irrigation en maçonnerie de roche.
• Le creusement de 3 km de canaux secondaires.
• La mise en place et l’opérationnalisation d’une association d’irrigants.
• La construction d’un bureau pour l’association et de 3 bassins de distribution.
• L’irrigation d’environ 200 hectares de terres agricoles, couvrant les localités de Burin, Bois-Landry et Gracette.

Agr. Jean Emilson Joseph ne se limite pas à la production agricole, il est aussi un acteur engagé dans la diffusion des connaissances agricoles et le renforcement des capacités des paysans haïtiens. Il anime et soutient :

• L’émission « Ti Koze ak Peyizan », une plateforme d’échanges dédiée aux préoccupations du monde paysan.
• L’initiative « Ti Koze Plant », visant à encourager la diversification des cultures et les bonnes pratiques agricoles.

Reconnaissant que l’année 2024 a été marquée par de nombreux défis pour tous les secteurs, en particulier celui de l’agriculture, la Chambre d’Agriculture du Sud d’Haïti (CASH) salue les efforts consentis par les acteurs du secteur. Depuis l’approvisionnement en intrants agricoles jusqu’à la commercialisation des produits, en passant par la production, les agriculteurs, éleveurs et commerçants ont fait preuve d’une volonté inébranlable pour bâtir une agriculture prospère.

Agr. Jean Emilson Joseph et la CASH expriment leur espoir pour une nouvelle année placée sous le signe du renouveau agricole, avec :

• Une reprise de la circulation sur les routes nationales, facilitant l’acheminement des produits agricoles.
• Une amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs, favorisant une plus grande consommation des produits locaux.
• Une meilleure valorisation des productions agricoles nationales, pour une autonomie alimentaire accrue.

En tant que Président du Conseil d’Administration de la CASH, Agr. Jean Emilson Joseph incarne le dynamisme et l’engagement nécessaire pour faire avancer le secteur agricole haïtien. Son travail acharné pour l’irrigation, la modernisation de l’agriculture et l’accompagnement des agriculteurs le positionne comme un acteur clé du renouveau de la production nationale.

Son leadership et sa vision offrent un espoir tangible pour une agriculture plus forte, plus résiliente et capable de répondre aux défis de la sécurité alimentaire en Haïti.

9.- Rob Fisher, Promoteur de la production de biodiesel à partir du medicinier et faricateur d’un four á pyrolyse

Rob Fisher est un architecte paysagiste et écologiste américain né en 1949 en Pennsylvanie, aux États-Unis. Depuis 2007, il travaille avec les agriculteurs du département du Nord-Est d’Haïti pour améliorer la productivité agricole, la conservation des terres et les revenus des exploitations. Son approche repose sur l’agroforesterie et l’utilisation durable des ressources naturelles afin d’assurer une production alimentaire fiable et rentable, même dans les conditions difficiles du territoire haïtien.

Rob Fisher est arrivé en Haïti dans le cadre d’une mission de l’Église luthérienne de Géorgie, auprès de l’École Saint-Barthélemy, dirigée par le Père Jean Monique Bruno, ancien responsable de l’Église épiscopale d’Haïti. Lors de cette visite, il a constaté l’impact dévastateur de la déforestation due à la production de charbon de bois. Face à cette problématique, il a conçu un four à pyrolyse capable de produire 2,5 fois plus de charbon avec la même quantité de bois, réduisant ainsi la pression sur les forêts locales. Cette innovation a marqué le début de son engagement en faveur d’une gestion plus durable des ressources naturelles en Haïti.

En 2005, Rob Fisher a élargi son champ d’action en s’impliquant dans la production de biodiesel à partir du Jatropha curcas, une plante résistante aux conditions difficiles des terres marginales du Nord-Est d’Haïti. Pour soutenir cette initiative, des fermes ont été établies et un réseau d’achats de graines de Jatropha a été mis en place.

L’usine de transformation issue de ce projet a évolué pour produire non seulement du biodiesel, mais aussi des savons et des produits cosmétiques dérivés du Jatropha, offrant ainsi de nouvelles opportunités économiques aux communautés locales.

L’organisation à but non lucratif de Rob Fisher, Partner for People and Place (PPP), basée en Géorgie (États-Unis), collabore depuis plus de 20 ans avec les agriculteurs de Terrier-Rouge, des Perches, de Grand Bassin et d’autres communes du Nord-Est.

Les agriculteurs bénéficient de formations, d’une assistance technique et d’un suivi de terrain pour améliorer leur production alimentaire, leur élevage et leurs pratiques agroforestières. Sur le terrain, c’est l’Association Jatrofa Projènou (AJP) qui représente la branche locale de PPP, garantissant une présence continue et un accompagnement adapté aux réalités locales.

L’engagement de Rob Fisher ne s’est jamais démenti depuis le début des années 2000, et PPP continue de travailler aux côtés des agriculteurs malgré les défis socio-économiques actuels. L’objectif pour cette année est ambitieux : planter 100 000 arbres, renforçant ainsi les efforts de reboisement et de conservation des sols.

Grâce à ses interventions, Rob Fisher prouve que l’agroforesterie et une gestion intelligente des ressources peuvent permettre aux petites exploitations agricoles haïtiennes de prospérer et, à terme, de nourrir un pays qui peine aujourd’hui à subvenir à ses propres besoins alimentaires. Son travail est un exemple inspirant de coopération internationale, d’innovation écologique et de développement rural durable.

10.- Agr. Robert Vladimir Potgony Jean, Encadreur et agent de développement agricole et rural  dans la Grand’Anse

Natif de Jérémie, l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean est né le 28 janvier 1971 dans cette ville historique des poètes de la Grand’Anse. Marié et dévoué à sa famille, il est reconnu pour son intégrité, son dynamisme et sa proximité avec les organisations paysannes et avec les autres institutions du département de la Grand’Anse. Son parcours exemplaire, tant sur le plan professionnel que personnel, fait de lui un modèle pour le secteur agricole en Haïti.

Le parcours scolaire de l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean commence à l’École Frère Paulin de Jérémie où il a obtenu  son certificat de fin d’études primaires. Il a poursuivi son enseignement secondaire au Collège Saint Louis de Jérémie, couronné par un certificat de fin d’études secondaires. Sa passion pour l’agriculture le conduit à la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) où il a décroché un diplôme d’Ingénieur-Agronome, avec une spécialisation en phytotechnie (Promotion 1997).

Toujours avide d’apprendre, l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean enrichit son expertise avec des certifications prestigieuses, notamment un stage au JICA-WELLI au Japon sur le renforcement des capacités de gestion des organisations, et un atelier à l’IIP-ACPA-SCP-GRUPOR à Cuba sur l’alimentation non conventionnelle du porc.

L’Ingénieur-Agronome Robert Vladimir Potgony Jean a construit une carrière solide au sein du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) et d’autres institutions. Ses contributions s’étendent sur plusieurs décennies, marquées par une capacité exceptionnelle à gérer des projets complexes et à répondre aux crises agricoles.  Voici quelques postes-clé occupés par l’Agronome Jean :

• Directeur de la Direction Départementale Agricole (DDA) de la Grand’Anse : En charge de la gestion technique, administrative et financière, ainsi que du maintien des relations interinstitutionnelles.
• Directeur National du Projet TCP/HAI/3605-A : Ce projet visait à soutenir la filière fruits dans les zones vulnérables du Sud et de la Grand’Anse. M. Jean en a assuré la coordination et la planification, en collaboration avec des consultants techniques.
• Directeur Adjoint DDA-G’A et DDAS/Coteaux/SUD : Rôles similaires axés sur la supervision et le maintien de relations avec les parties prenantes.
• Point Focal du Projet PACT/PV (Grand’Anse) : Coordination des activités de formation et de distribution d’intrants en collaboration avec la FAO.
• Superviseur du Recensement Général de l’Agriculture : Supervision des enquêteurs et des contrôleurs dans le cadre de ce projet de grande envergure.
• Responsable du Service de Protection des Végétaux : Formation et sensibilisation sur les maladies des plantes, collecte de données agricoles et établissement de calendriers culturaux.
• Responsable de Liaison CNSA/DDA-G’A : Collecte et analyse des données sur la sécurité alimentaire, animation d’observatoires et publication de bulletins d’information.

Dans le domaine de la recherche et du développement, l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean a mené des enquêtes approfondies sur les pestes telluriques du caféier, analysant les maladies affectant cette culture dans les régions du Sud et de l’Artibonite. Par ailleurs, en tant que responsable du site de recherche-développement à Marfranc, il a coordonné avec rigueur des activités stratégiques axées sur l’amélioration de la production de café et de cacao.

Professionnel rigoureux, l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean s’est illustré par sa capacité à mobiliser les organisations paysannes et à gérer les situations d’urgence, notamment lors des catastrophes naturelles ayant frappé la Grand’Anse. Il a participé activement à des initiatives visant à renforcer la résilience des communautés rurales, tout en promouvant une gestion agricole durable et efficace.

Son engagement pour l’éducation et le renforcement institutionnel est également remarquable. En tant que Secrétaire Général de l’Université Nouvelle Grand’Anse, il a joué un rôle central dans la gestion académique et les relations publiques. Sa contribution à l’enseignement et au développement des compétences agricoles a bénéficié à de nombreux jeunes professionnels.

La population de la Grand’Anse et le secteur agricole reconnaîssent l’Ingénieur-Agronome Jean comme un acteur-clé de la transformation rurale. Son leadership, sa vision stratégique et sa capacité à résoudre des problèmes complexes lui valent l’admiration de ses pairs et collaborateurs.

Au regard de ses réalisations, il est clair que l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean mérite un hommage à la hauteur de son apport au développement agricole en Haïti. Son dévouement à sa communauté, sa capacité à naviguer entre les enjeux locaux et globaux, et son souci constant de l’amélioration des conditions de vie des paysans font de lui une figure inspirante et un modèle à suivre.

Selon ALLO AGRO / PROMODEV, l’Agronome Robert Vladimir Potgony Jean incarne l’espoir d’un secteur agricole fort et résilient en Haïti. Que son parcours continue d’éclairer les générations futures et de servir d’exemple pour tous ceux qui aspirent à bâtir un avenir meilleur pour les zones rurales du pays.

11.- Sr. Alta Emile, Directrice de la fondation UNDH et ancienne Supérieure générale de l’Institut des Compagnes de Jésus

La Révérende-Sœur Alta Emile est née le 16 avril 1967 à Port-au-Prince. Aînée d’une fratrie de cinq enfants, dont trois garçons et deux filles, elle a grandi dans une famille profondément ancrée dans la foi catholique. Son père, sacristain à la paroisse Saint-Michel de Port-au-Prince, lui a transmis un sens du service et de la dévotion qui guidera toute sa vie.

Dès son plus jeune âge, Sœur Alta Emile a été animée par un profond esprit de compassion, prenant soin des marginalisés et des plus vulnérables, conformément à la mission de son Institut religieux, « Les Compagnes de Jésus ». Cet engagement se traduit par de nombreuses initiatives en faveur du développement communautaire, de l’éducation et du renforcement des structures ecclésiales en Haïti.

L’un de ses accomplissements les plus marquants est la relance de la ferme Bethléem à Léogâne, une action qui a fortement contribué au secteur agricole haïtien. En parallèle, elle a fondé une nouvelle fraternité à Delmas ainsi qu’un centre de formation professionnelle destiné aux jeunes hommes et femmes, leur offrant des opportunités concrètes d’insertion socioprofessionnelle.

Femme de leadership et d’action, Sœur Alta Emile occupe plusieurs postes stratégiques au sein de l’Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH) :

• Directrice Administrative et Financière de l’UNDH
• Directrice de la Fondation UNDH
• Conseillère Générale de l’Institut des Compagnes de Jésus

À travers ces responsabilités, elle contribue à la gestion et au développement de l’enseignement supérieur en Haïti, tout en soutenant activement un programme de bourses pour 50 étudiants universitaires, dont 42 ont déjà intégré avec succès le monde du travail.

En parallèle de ses engagements éducatifs, Sœur Alta Emile a occupé plusieurs postes au sein de l’Église catholique en Haïti :

• Secrétaire Exécutive de sa communauté religieuse
• Secrétaire Générale de la Conférence des Religieux Haïtiens (CHR)
• Secrétaire Exécutive de l’Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH)
• Coordonnatrice Générale de l’Office Catéchétique Archidiocésain (OCA)
• Responsable Générale de l’Institut des Compagnes de Jésus durant trois mandats consécutifs (neuf ans)

Son engagement dans l’Église témoigne de son dévouement à la spiritualité, à la formation des fidèles et au renforcement des structures ecclésiales.

Sœur Alta Emile a grandi dans un milieu religieux et éducatif structurant, lui permettant de développer une forte vocation pour l’éducation et la spiritualité. Elle a effectué ses études primaires et secondaires en Haïti, avant de poursuivre son enseignement supérieur en Haïti, au Canada, aux États-Unis et en Belgique.

Après l’obtention de son diplôme secondaire, elle a rejoint l’Institut des Compagnes de Jésus le 30 septembre 1991, et a prononcé ses premiers vœux religieux le 1er août 1994.

Parmi les personnes qui ont influencé sa croissance humaine et spirituelle, Sœur Alta Emile cite :

• Son père, M. Jean Denys Emile, homme de foi profonde et prédicateur passionné
• Sa mère, Marie Estille Augustin, qui lui a appris à réciter le rosaire chaque soir
• Le Frère Lebert Bien-Aimé, militant du mouvement de la Sainte Famille
• Madame Madeleine Blaise, son enseignante à l’École Émerante Papaille de Martissant
• Sa sœur spirituelle, Luvia Joseph, la première Compagne de Jésus qu’elle a rencontrée et qui l’a guidée vers l’Institut
• Le Père Joseph Claessens, fondateur des Compagnes de Jésus, qui a joué un rôle central dans son cheminement religieux

Son engagement pour les personnes vulnérables a été renforcé par son expérience auprès des personnes âgées. Dès son noviciat, elle a travaillé dans les trois maisons de retraite gérées par son Institut, offrant soins, soutien psychologique et accompagnement spirituel aux résidents.

En tant que Supérieure Générale de l’Institut, elle a supervisé ces établissements et amélioré la qualité des soins prodigués aux personnes âgées et démunies.

Tout au long de sa carrière religieuse et professionnelle, Sœur Alta Emile a démontré un engagement inébranlable pour l’éducation, l’agriculture, la formation des jeunes et le bien-être des plus vulnérables. Son parcours illustre une vie dédiée au service de Dieu et du peuple haïtien, avec une volonté inlassable de bâtir un avenir meilleur, ancré dans la foi, la solidarité et le développement humain.

12.- Agr. Wilson Celestin, Professeur, chercheur et promoteur des lacs collinaires et de la pêche artisanale en Haïti

Natif de la ville historique d’Hinche, l’Ingénieur-Agronome Wilson CELESTIN incarne l’excellence académique et le leadership scientifique. Né le 28 septembre 1954 de Joseph Philemond CÉLESTIN et Félizane RUBEN, il est le fruit d’un milieu familial riche en valeurs humaines et en diversité, entouré de ses frères Wiler, Roland, Jude, Fénil, Anel, Willy, et de ses sœurs Futa, Jocelyne, et Chéla. Père dévoué de trois garçons, il s’est distingué par une carrière exemplaire dans les sciences agronomiques, tout en restant profondément ancré dans son engagement pour le développement durable et l’innovation en Haïti.

Le professeur Wilson CELESTIN a obtenu son diplôme d’Ingénieur-Agronome en Sciences Agronomiques à la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) en 1983. Il a ensuite décroché son diplôme de Maîtrise en Pêche et Aquaculture à « Auburn University » dans l’État d’Alabama aux Etats-Unis d’Amérique en 1988 et a suivi plus tard plusieurs cours spécialisés notamment à l’Université de Ghent en Belgique en 1991, à la « Taiwan Fisheries Research Institute » également en 1991 et à la « Universidad de Puerto Rico » en 1997.

Depuis 1988, il travaille comme professeur et chercheur à la FAMV/UEH dans le domaine des Sciences Aquatiques et a enseigné notamment les cours de Zoologie Générale en partie, de Biologie aquatique, d’Aquaculture et de Ressources halieutiques et côtières. Entre 1997 et 2016, il a également enseigné le cours de Ressources halieutiques et côtières à la Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Environnement (FSAE) de l’Université Quisqueya (UNIQ).

Au niveau de la FAMV/UEH, le professeur CÉLESTIN a conduit deux (2) projets de recherche en biologie et écologie marines au cours des dernières années en collaboration avec d’autres collègues provenant à la fois de cette institution, de l’Université Antilles-Guyane et de l’Université de Montréal. Il occupe également la fonction de Directeur du Département de Production Animale (PDA) à la FAMV/UEH depuis plus de 15 ans.

Avec des étudiants de la FAMV et de la FSEA, il a dirigé plus d’une quarantaine de travaux de recherche axés essentiellement sur la morphométrie et la limnologie des plans d’eau continentale (naturels et artificiels), l’aquaculture continentale et la pêche maritime, l’écologie des écosystèmes marins côtiers ainsi que les oiseaux et les reptiles aquatiques en Haïti. Quinze(15) articles scientifiques tirés de ces travaux ont déjà été publiés notamment dans la revue « RECHERCHE, ÉTUDES ET DÉVELOPPEMENT » (RED) de l’UEH, la revue « CONJONCTION » de l’Institut Français d’Haïti et d’autres revues de grande renommée internationale telles que “ THE WATERBIRD SOCIETY ” et“ HERPETOLOGICAL CONSERVATION BIOLOGY ”, dans le cadre des activités de recherche conduites dans le contexte d’un partenariat entre la FAMV et l’association “CARIBAEA INITIATIVE” (CI).

De plus, le professeur CÉLESTIN est, à date, co-auteur de 2 importants ouvrages : (1) « La pêche artisanale en Haïti » de 249 pages, publié par l’IRD en versions française et anglaise en 2021, et de (2): « Les principales espèces marines d’Haïti – Leurs grands traits écologiques, biologiques et leurs intérêts pour la pêche artisanale » de 234 pages, publié par la FAO et l’IRD en 2022.     

Entre 2017 et 2020, le professeur CÉLESTIN a aussi réalisé plusieurs missions de consultation dans le secteur de la pêche maritime pour d’autres institutions internationales comme “ The Nature Conservancy “, la Banque Inter-Américaine de Développement (BID), l’Institut de Recherche et de Développement (IRD) de la France, de façon directe, et le Cadre Intégré Renforcé (CIR) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en lien avec le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) d’Haïti.

De l’année 1992 à celle de 2000, Le professeur CÉLESTIN a été également un Consultant très actif du Système des Nations Unies (de la FAO surtout, mais aussi de l’UNOPS et de l’UNESCO dans le pays. Il a en outre, travaillé comme Consultant International entre 2003 et 2005 et a effectué comme tel, plusieurs missions en Afrique notamment au Congo Brazzaville et au Nigéria pour le compte de la FAO, toujours dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.

Durant la période 2006-2016, il a aussi entrepris plusieurs travaux de consultation pour des institutions étatiques, paraétatiques et des ONG comme le MARNDR, le FAES, le MPCE, la “CHF- INTERNATIONAL” et la CARITAS.

En dernier lieu, mais pas le moindre, le professeur CÉLESTIN est particulièrement connu en Haïti pour être le promoteur des activités de construction, d’aménagement et de valorisation de lacs collinaires qui, en plus du rôle principal joué dans le développement de la pêche et l’aquaculture continentales et la conservation des sols et des eaux, sont aussi des ouvrages à caractère multifonctionnel. Quelque 226 unités couvrant une superficie cumulée de 276 hectares et correspondant à une capacité totale de stockage de plus de 10 millions de mètres cubes d’eau, sont déjà inscrits à son actif dans 8 des 10 départements géographiques du pays.

Le Professeur CÉLESTIN a également reçu une distinction pour son travail hors-pair dans le domaine des lacs collinaires en Haïti.

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